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Makoto Yabuki

AS ONE from Makoto Yabuki
31 décembre 2022

La Ligne et Le Lien Médiathèque de Honfleur du 25 juin au 27 août 2022

samedi 25 juin 2022 à 15h
Vernissage de l’exposition
La ligne et le lien
de Rejine HALIMI

Entrée libre

portrait

Installée à Honfleur depuis 2019 dans sa maison /galerie du 47 rue du Puits, Rejine Halimi présente ses peintures et ses photographies dans un cadre propice à la contemplation et à la réflexion.

Artiste professionnelle, Rejine a exposé à de nombreuses reprises aussi bien en France, qu’en Europe et aux États-Unis. Ses oeuvres sont présentes dans plusieurs collections de mécènes passionnés d’art contemporain. Esprit libre et ardent, Rejine nous époustoufle par la maîtrise et l’intensité de ses oeuvres tant photographiques que picturales.

La médiathèque l’accueille tout l’été pour une
exposition donnant la part belle à toute une série de
portraits plus touchants les uns que les autres,
représentant des personnes âgées ayant survécu à la
Shoah, auxquels répondent ses peintures qui
témoignent de son talent de coloriste hors pair.

 

Car l’oeuvre de Rejine nous marque en profondeur, ses tableaux aux teintes de terre, de lumière
et de sang s’imprègnent en nous et font ressortir une force venant du fond des âges :

« L’œuvre de Rejine Halimi semble être une faille, telle cette terre qui bouge, s’ouvre brutalement et nous montre, immobile, une surface de matière, riche de mouvements figés, d’épaisseurs et de subtiles couleurs. L’artiste nous présente une écriture faite d’un compromis entre la matière et son martèlement, une écriture sortie du fond des temps, faite de mémoire enfouie qui resurgit et nous laisse empreints de joie, de mélancolie agréablement forte et perplexe. » 

Rejine avait très à coeur de présenter sa série de portraits réalisés en 2019 auprès de résidents d’une
maison de retraite pas comme les autres, Amaraggi, où résident des personnes ayant survécu aux
horreurs de l’Holocauste (exposition commandée par la Fondation Casip-Cojasor – Résidence
Amaraggi en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et exposée à la Cité des
sciences et de l’industrie de la Villette à Paris ainsi qu’à la Mairie de Paris).
Leurs sourires, leur force, leur dignité, la puissance de leur humanité témoignent que tout vit
encore, et que la vie gagne. Rejine a su retranscrire leur vécu et, ce faisant, réaliser un devoir de
mémoire…à coeur ouvert.

Comme le dit si bien Madame Annie Melihan Cheinin, ex-directrice de la Résidence Amaraggi :

« Cette exposition Mémoire d’un Sourire, parle de mémoire, parle de sourire, parle de force et d’envie, elle nous invite à plonger dans le livre ouvert de chaque histoire aussi douloureuse soit-elle, car toutes ont en commun, la victoire de la vie sur les ténèbres. »

Les Honfleurais avaient déjà pu avoir un aperçu de l’incroyable acuité de cette artiste photographe
lors des Focales du Pays d’Auge en 2021 avec Honfleur Un Village des Visages, ils découvriront ici
l’ampleur de sa sensibilité, elle transparaît à la fois dans ses clichés et dans ses oeuvres peintes car
finalement tout est question de regard.

Nul doute que cette artiste habitée, débordant d’énergie et d’une grande générosité d’âme saura vous
passionner.

Venez assister au vernissage de son exposition qui aura lieu le samedi 25 juin 2022 à 15h.
Exposition à voir du 25 juin au 27 août 2022 à la Médiathèque de Honfleur.

 

Je me suis évadé de quatre camps d’emprisonnements français. Un jour, refusant de faire la corvée de chiottes, j’ai été placé dans un autre camp. Disciplinaire. celui-là. C’est ce qui m’a sauvé la vie. J’ai su plus tard, que mes codétenus de la veille avaient été transférés le lendemain à Drancy, puis…J’ai toujours envie de m’évader d’ici aussi, j’y arriverai sûrement un jour.

 

 

 


un grand merci à Pink Martini pour le crédit musical

Paris: Exposition Photo « Mémoire d’un Sourire » i24news


Paris: Exposition « Mémoire d’un Sourire » I24NEWS

« Mémoire d’un Sourire », Un travail uni avec toute la Résidence Amaraggi, son équipe entière sa directrice Madame Annie MELIHAN-CHEININ.
Merci à la Fondation pour la Mémoire de la ShoahRachel Rimmer, la Fondation du Casip Cojasor, CorinneBenzekri,  I24NEWS
Mon hommage si particulier du coeur à coeur vers tous les Résidents d’Amaraggi.

MÉMOIRES VIVES, Invitées de Juliette Sénik, Réjine Halimi et Madame Annie Melihan-Cheinin. RCJ Radio

 

« Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Juliette Sénik qui reçoivent Réjine Halimi, artiste peintre photographe et Madame Melihan Cheinin, Directrice de la résidence Amaraggi du Casip Cojasor pour l’exposition « mémoire d’un sourire » du 16 au 27 septembre à la Mairie du 19e arrondissement de Paris

« Où allez vous Mademoiselle ? J’ai répondu : le commissaire m’a donné l’autorisation de partir du poste de police ». « Attendez, je vais vérifier. » Le commissaire lui a confirmé l’autorisation. Moi et une dizaine d’enfants juifs, on a été sauvés ce jour là. Ça jamais je n’ai oublié », Dinka Reich.

Dinka Reich, Rose Volcot, Rachel Puszet (photo ci dessus), Raymonde Kenig, Sabine Lerer, Jean-Marc Leroy, Mendel Gorlicky, Joseph Weissmann, ce sont des noms, des visages, des vies, qu’on pourra voir du 16 au 27 septembre 2019 à la mairie du 19ème arrondissement autour d’une exposition qui s’intitule « Mémoires d’un sourire ».

Ce très beau projet a été mené dans le cadre du programme Kecher, soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, qui vise à prendre en compte les parcours spécifiques de chaque survivant de la Shoah qui intègre une des 3 résidences du Casip-Cojasor, Amaraggi dans le 19 ème, Kelmann à Créteil et La Colline à Nice.

« Mémoire d’un Sourire » – Expo Photo

Notre avis:

Ce sont des personnes âgées auxquelles on ne parvient plus à donner un âge. Les visages sont posés sur le papier glacé et illuminent le regard du spectateur. Ces gens-là sont des anonymes. Ils habitent cet EHPAD de la Porte des Lilas, la Résidence Amaraggi. Tous partagent le souvenir d’une enfance meurtrie par l’occupation allemande et l’épouvante des camps. Ils ont perdu leurs parents, ou eux-mêmes ont fui la mort. Et parfois, ils racontent, à travers cette expérience photographique, que la vie n’a jamais plus été comme avant, a fortiori quand ils se retrouvent dans une maison de retraite, le corps ralenti par l’âge.
Pourtant, malgré la gravité du sujet, c’est la vie qui domine cette oeuvre photographique L’artiste, Rejine Halimi, a subi la disparition de son propre père, dans cette maison de retraite de la Porte des Lilas, où elle a passé des semaines entières à capter des émotions et des visages. La photographe, dont l’activité principale demeure la peinture, saisit des regards, des bonheurs, des joies, des larmes aussi, et restitue une Histoire universelle, celle de ces hommes et de ces femmes que l’infamie populiste et guerrière a traumatisés pour le reste de leur existence. Il y a beaucoup de dignité dans ces visages. Des paroles brèves, intense, accompagnent les portraits, comme des apostrophes à une histoire dont il faut rappeler avec urgence qu’elle pourrait se reproduire, à l’aune de la montée inquiétante des populismes et des agressions antisémites ou racistes.
Résidence Amaraggi11 boulevard Sérurier 75019 ParisDe 14 heures à 19 heures du lundi au samedi

Laurent Cambon

 

Teaser de l’exposition

 

 

Entre-là – Il n’y a plus tant à penser l’être, qu’à vivre et penser l’entre – Tanaka Min à la Borde

« Le travail de la terre est, en un sens créatif, lié de très près à la danse.
Le fait que notre corps soit exposé à l’espace du dehors, au vent, à la lumière, à la chaleur est en soit un facteur créatif ».


Tanaka Min à la Borde


Tanaka Min est un des grands noms du Buto, la danse des ténèbres. Invité à danser à la clinique psychiatrique de La Borde par Félix Guattari, Tanaka y réalise une performance d’une rare intensité. Le spectacle se déroule à l’extèrieur devant l’entrée du chateau un jour de printemps. Tanaka Min danse sur une musique de Joseph Cantteloube (Bailèiro). La seconde partie se décompose en 2 parties, une discussion animée par Félix Guattari où les pensionnaires livrent leurs impressions sur le spectacle, et une deuxième performance « privée » chez Félix Guattari.

Il n’y a plus tant à penser l’être, qu’à vivre et penser l’entre © entre-là / 

Jaume Plensa


Le plus étonnant des sculpteurs catalans par
 Jean-Paul Gavard-PerretMaître de conférences en communication   à l’Université de Savoie, critique d’art contemporain  

Jaume Plensa website

Iris Erez Bodyways

Naharin’s Virus by Ohad Naharin Batsheva Dance Company