Parcours
Dans une association habile qui pourrait symboliquement être la cérémonie du henné et celle du thé, Rejine Halimi place ses pigments, ses terres, au creux de sa main.
Protection, accompagnement et sensualité sont caressés puis apposés sur ses bois et ses toiles.
Celui qui le capte et se l’approprie rentre dans une intimité, tout comme on aperçoit une arabesque sur une cheville furtivement dévoilée.
Mélange inconscient de cultures, de prières…Rejine Halimi livre une partie oubliée de l’échange, de la tribu coutumière.
Tout est Offrande, quasi rituel, de la création à la rencontre avec son public.
Sandra Vigier
Février 2012