Est-t-il possible de signifier la transparence au travers d’un travail en matière ?
Terres et pigments jusqu’aux reins, transcendance en dessous.
Cette division fondamentale ouvre une seule porte : le champ des possibles.
S’immerger dans la matière lacérée, recouverte, maltraitée, pour en ressortir, sans s’y dissoudre totalement ; sauf dans une mort symbolique qui rattrape pour un court instant la vacuité.
On vient puiser dans le travail de Rejine Halimi une force nouvelle : phase passagère de déséquilibre où on ne sait si l’on regarde une lumière ou une matière vivante. Mais en fait, pourquoi les opposer ?

Sandra Vigier
2003